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Titre :Huit jours à la mer
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Gramet, Arthur ; Maader
Interprète(s) :Zip, M. [Léopold Postieau]
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :25 cm aiguille (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Victor record
Numéro de catalogue :63141-A
Numéro de matrice :14362-u
Inscriptions complémentaires :98426
État :Exc++
Vitesse (tours/minute) :76
Matériel employé au transfert :Garrard 401, SME 3012, pointe 2,8ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :03-06-2010
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Plage, bains de mer
Texte du contenu :Huit jours à la mer

Créé par Dranem

La mer, quel joli tableau !
Devant elle on s'extasie
Et malgré soi l'on s'écrie :
Ah ! que d'eau, que d'eau, que d'eau !

{Parlé :}
Ah ! ah ! enfin, ça y est ! je peux dire que j'ai vu la mer, la vraie mer. Ayant gagné un lot de deux mille balles à la loterie des mines de cacahuètes, je dis à ma femme : Poupoule, cette fois nous allons nous payer le petit trou pas cher et aller tremper nos abattis dans l'eau salée, hein, ah !
Généralement, me dit ma femme, on va à la mer pour les enfants. Comme nous n'en avons pas, on pourrait emprunter le gosse de la concierge, il n'a pas l'âge pour les chemins de fer, il passera avec les bagages et ça nous posera vis-à-vis de la pipelette.
Entendu !
Le lendemain, on partait tous les quatre, moi, ma femme, le gosse et les bagages. Après dix-huit heures, bien tassés en wagons de troisième, nous déballons à Cucuron-sur-Mer où nous nous amenons tous les quatre. Nous rentrons à l'hôtel du Cachalot tenu par monsieur Vanquipette du Nord. Comme il était tard, je dis à Phémie : Dis donc, nous allons nous plumarder et demain, frais et dispos, nous prendrons un bain à hauteur, hein.
La nuit s'était bien passée quoique le plumard était un peu durillon, le matelas devait être rembourré avec des débris de galets mais bah ! à la mer comme à la mer !
Le matin, de bonne heure, je dis à Phémie : Allons, ouste ! j'y fais, secoue tes puces et enfile ton costume de nymphe et pendant que le gosse roupille, allons folâtrer dans la vague. Si vous aureriez vu Phémie en costume nautique, ah ! vous en seriez restés babas. Ah ! mes enfants, quelle carnation ! Ce qui fait que je lui dis : C'est pas pour te passer de la pommade, mais tu vas en boucher un sacré coin aux indigènes de Cucuron quand ils vont voir le tien !
Ah ! nous arrivons sur la plage, la mer était pleine et il y avait une masse de baigneurs. Je vous certifie que Phémie a fait son petit effet. Ah ! tout le monde venait lui pincer le dos pour voir si c'était pas de la baudruche. Elle a bu la goutte trois fois et, quand elle est sortie de l'eau toute mouillée, sa culotte collait tellement qu'elle a craqué du haut en bas. J'ai eu juste le temps de me précipiter pour la couvrir d'un peignoir sans quoi on voyait tout son… euh! oh ! oh !
Le lendemain, moi, ma femme et le gosse, nous sommes allés à la pêche aux moules, aux crabes et aux crevettes. Phémie était comme une petite folle, elle voltigeait de rocher en rocher, légère comme un hippopotame, et quand elle trouvait un crabe, elle gloussait comme une poule qui vient de pondre un œuf dur.
Enfin, depuis notre séjour à la mer, Phémie ne rêve plus que de parties de pêche. La nuit, elle me réveille en sursaut et me crie en me tirant par le… bout du nez : Polyte ! Polyte ! vite, apporte le panier ! je tiens un beau crabe. Oh ! serre pas si fort, que je lui réponds en lui flanquant une tape sur la main, ce crabe-là est très fragile, tu pourrais lui casser une pince !

Vous direz c' que vous voudrez
À la mer on se gondole
Sans souci du protocole
Mais huit jours c'est bien assez !

{Parlé : Ah ! pour sûr alors !}

- - -


La partition :

La mer, quel joli tableau
Devant elle on s'extasie
Et malgré soi l'on s'écrie :
Ah ! que d'eau ! que d'eau ! que d'eau !

{Parlé :}
Enfin, ça y est ! je peux dire que j'ai vu la mer, la vraie mer. Ayant gagné un lot de 2000 balles à la loterie des mines de cacaouets, je dis à ma femme : Poupoule, cette fois nous allons nous payer le petit trou pas cher et aller tremper nos abattis dans l'eau salée - Généralement, me dit ma femme, on va à la mer pour les enfants, comme nous n'en avons pas, on pourrait emprunter le gosse à la concierge, y n'a pas l'âge pour le chemin de fer, y passera avec les bagages et ça nous posera vis-à-vis de la pipelette - Entendu - Le lendemain on partait tous les quatre : Moi, ma femme, le gosse et les bagages. Après dix-huit heures de traversée bien tassé en wagon de 3ème, nous déballons à Cucurond-sur-mer, nous nous amenons tous les quatre, moi, ma femme, le gosse et les bagages, à l'hôtel du Cachalot tenu par M. Vanquipette du nord. Nous prenons une chambre, quatre francs par jour, insectes compris. Nous nous installons tous les quatre, moi, ma femme, le gosse et les bagages...
Comme il était tard, je dis à Phémie : nous allons nous plumarder et demain, frais et dispos, nous prendrons un bain à hauteur. La nuit s'est bien passée quoique le plumard était un peu durillon, le matelas devait être rembourré avec des débris de galets. Mais bah ! à la mer comme à la mer. Le matin de bonne heure, je dis à Phémie : Allons ! ouste, bichette, secoue tes puces et enfile ton costume de nymphe et pendant que le gosse roupille, allons folâtrer dans la vague. Si vous aureriez vu Phémie en costume nautique, vous en seriez baba, ah ! mes enfants, quelle carnation ! - Tu sais, que j'lui dis, c'est pas pour te passer de la pommade mais tu vas en boucher un sacré coin aux indigène de Cucurond quand ils vont voir le tien. Nous arrivons sur la plage, la mer était pleine, et il y avait une masse de baigneurs. Je vous certifie que Phémie a fait son petit effet. Tout le monde venait lui pincer le... dos, pour voir si c'était pas de la baudruche. y a même un mylord anglais qui m'a offert cent francs pour lui permettre de graver son nom dessus. - Ah ! mylord, lui dis-je, vous n'en avez pas de pareils en Angleterre. Tenez, je vous accorde l'autorisation à l’œil à la condition que vous mettrez au-dessus de votre nom : Vive la France, la République et l'Entente cordiale ! Liberté ! Égalité ! Fraternité ! On est Français ou on l'est pas. Phémie a bu trois fois et quand elle est sortie de l'eau toute mouillée, sa culotte collait tellement qu'elle a craqué du haut en bas, j'ai eu juste le temps de me précipiter pour la couvrir d'un peignoir, sans quoi on voyait tout son.... on en a vu un peu, large comme la main, mais sur une surface pareille ça ne compte pas. Le lendemain, moi, ma femme et le gosse, nous somme allés à la pêche aux moules, aux crabes, aux crevettes. Phémie était comme une petite folle, elle voltigeait de rocher en rocher, légère comme un hippopotame et quand elle trouvait un crabe, elle gloussait comme une poule qui vient de pondre un œuf dur. Après avoir fait une ample provision de moules, crabes et crevettes, nous nous disposions à rentrer lorsque je m'aperçois soudain que le gosse avait disparu. - Ousqu'est l' gosse ? que j'dis à Phémie - J'sais pas, j' l'avais laissé là sur les rochers avec son seau et sa pelle... bon Dieu d' bon Dieu ! pourvu que les crabes ne l'aient pas boulotté !... Nous voilà dans de beaux draps. S'il était à nous encore, je m'en ficherais pas mal mais il est à la concierge, si on ne lui ramène pas son lardon, elle est fichue de nous faire donner congé. Enfin, après deux heures de recherches, nous avons fini par le dénicher sain et sauf sur la plage... des gamins le croyant abandonné l'avaient enterré dans le sable. Depuis notre séjour à la mer, Phémie ne rêve plus que parties de pêche, la nuit elle me réveille en sursaut et me crie en me tirant par... le bout du nez : Polyte ! Polyte ! vite, apporte le panier, je tiens un beau crabe... - Serre pas si fort, que j'lui réponds en lui flanquant une tape sur la main... ce crabe-là est très fragile, tu pourrais lui casser une pince

Vous direz c' que vous voudrez
À la mer on se gondole
Sans souci du protocole
Mais huit jours c'est assez


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